STOP aux impôts, les commerçants souffrent trop !
Le groupe OLLN 2.0-MR n’a eu de cesse de dénoncer la dérive fiscale dans laquelle le majorité (Ecolo-Avenir-PS) s’est engouffrée afin de combler le trou budgétaire qu’elle avait elle-même creusé ces 20 dernières années.
Nous aurions accepté une augmentation des taxes et impôts communaux pour financer de nouveaux services ou, à tout le moins, pour améliorer les services existants mais pas pour pallier une mauvaise gestion financière des deniers publics. Aussi, nous demandions au Collège communal de revoir la structure même de ses dépenses avant d’augmenter, unilatéralement, ses recettes sur le dos des citoyens… en vain !
Outre l’augmentation des centimes additionnels à l’impôt des personnes physiques, c’est une augmentation des centimes additionnels au précompte immobilier qui est venu frapper les Ottintois (sans compter la révision des revenus cadastraux, à la base de cet impôt, encore une initiative de la commune).
Ces augmentations sont d’autant plus mal venues qu’elles interviennent au moment même où de nombreuses personnes ont, plus que jamais, besoin d’un soutien pour faire face à la crise économique sans précédent qui accompagne la situation sanitaire inédite. C’est que l’augmentation du précompte immobilier de nombreux commerçants s’élève à plus de 10% en une seule année, comme le dénoncent maintenant de nombreux commerçants de notre entité.
En effet, les exemples mis en exergue par les commerçants de La Dalle de Louvain-la-Neuve parlent d’eux-mêmes:
Si nous trouvons normal que les commerçants établis à Ottignies-Louvain-la-Neuve contribuent au développement de la Ville, nous regrettons néanmoins que cette augmentation de la taxe intervienne l’année même où nombre d’entre eux ont été fermés (et le sont toujours en ce début d’année 2021).
Le Groupe OLLN 2.0-MR exhorte le Collège communal de revoir sa copie, notamment dans son approche fiscale à l’égard de nos commerçants, parce qu’ils en ont grandement besoin. Ne pourrait-on pas, dans l’immédiat, les rembourser de l’augmentation via une prime exceptionnelle « COVID », en attendant d’aboutir avec des mesures plus structurelles ?