Ce n’est plus un grand écart mais c’est du contorsionnisme que nous fait Ecolo-OLLN. Ils ne savent tellement plus comment se sortir de leur double discours au sujet de l’extension de L’esplanade qu’ils en sont réduits à ressortir de vieilles recettes éculées. Le 20ème siècle est pourtant passé…..
Nous tenons à mettre les faits au centre du débat, là où Ecolo tente de noyer le poisson :
Ecolo affirme être pour la consultation populaire depuis le début
Certains membres d’Ecolo, et d’autres partis de la majorité, se sont positionnés pour une consultation populaire. Le Collège n’a jamais suivi.
S’ils voulaient consulter la population sur ce projet, pourquoi ne l’ont-ils pas fait ?
Cédric Jacquet, conseiller communal, explique : » Voyant le délai légal approcher, nous avons pris nos responsabilités en convoquant un Conseil communal extraordinaire pour forcer la majorité à mettre fin à son double discours. Nous avons poussé pour une consultation populaire, que nous avons obtenue ! »
Et de poursuivre « Soutenir, la main sur le cœur, un projet qui leur a été imposé est un peu facile. Chez Ecolo, la démocratie participative on en parle beaucoup. Au MR, on la met en œuvre ! Comme souvent, ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins. »
« Nous tenons toutefois à saluer le travail constructif et collégial du comité de pilotage, présidé efficacement par Michel Beaussart, composé de membres de la majorité et de notre groupe afin de préparer cette consultation. »
Enfin, concernant l’organisation de la consultation, Nancy Schroeders, Conseillère communale, précise : « Si nous partageons la volonté de la « plateforme citoyenne » d’organiser une consultation, nous visons l’intérêt général et non un agenda « politique », tout respectable soit-il. Nous souhaitons entendre l’avis de la population en toute neutralité et pensons que laisser la possibilité au citoyen d’argumenter sa position est un plus pour la démocratie participative. »
Le permis socio-économique pouvait-il être refusé ?
Dans l’absolu, la réponse est non. Et il est vrai que la Ville, une fois la demande déposée a 60 jours pour y répondre. Là-dessus Ecolo a raison. MAIS …
Pour Bénédicte Kaisin, chef de file du groupe OLLN 2.0, « En 2014, le collège était informé de la demande avant son dépôt. Elle aurait pu soit prendre le taureau par les cornes (on peut rêver…) et demander des avis ou commander une étude d’incidences approfondie, soit demander au promoteur de ne pas le déposer en juin, juste avant les vacances d’été, afin d’avoir plus de temps pour consulter la population. La Ville aurait aussi pu conditionner son accord à certaines mesures ou exigences, même si ceci ne peut se trouver en l’état dans la décision. Négocier avec un promoteur se fait dans presque tous les projets, pourquoi pas dans celui-ci ?
« En donnant cette première autorisation, le Collège a donné le feu vert au promoteur qui pouvait dès lors investir dans toutes les études et projets, y compris le dossier de construction et il est évident, qu’ainsi, il s’est engagé auprès de lui à aller jusqu’au bout de son projet »
Autre point, la Ville n’a jamais demandé l’avis du Comité socio économique national alors que ceci est prévu par le décret. Pourquoi ? Et pourquoi cette précipitation à accorder le permis ? Mystère…
Le Schéma de Structure Communal (SSC) établi par une majorité avec le MR autorise l’extension
Julien Tigel-Pourtois, Conseiller communal, précise : « Le Schéma de Structure de l’époque prévoyait en effet à cet endroit une zone d’activité commerciale et de services. Ceci veut donc dire qu’une extension à vocation commerciale est possible mais n’est pas la seule possibilité.
Et Nicolas Van Der Maren, Conseiller communal, de rajouter : « Ce n’est pas non plus parce que le SSC permet ce genre d’activités qu’un projet doit y être accepté de facto, sans discuter. »
Denis Vandenbergen, président de section, de conclure: « Nous ne souhaitons pas de polémique stérile. Mais nous voulons que chacun assume ses décisions ou prises de positions et soit conséquent avec celles-ci. Nous souhaitons avoir l’avis de nos concitoyens et ne pas influencer le résultat. Je confirme ici que notre groupe ne s’est jamais positionné officiellement en faveur de ce projet. Par contre, nous ne sommes effectivement pas contre un projet à cet endroit, tenant compte de l’avis et des besoins de nos concitoyens. »